L'oeil de mouche - De la lecture : "Morgan et Christina ont mis leur rapport en ligne."

je suis etonnee du peu de commrntaires suscites par votre bilet ! ;)

tu gagnes a etre connu ton bmog est genial n:)

L'inblogable rapport du Projet Weblogs : "Christina et Morgan ont mis en ligne le rapport de leur Projet Weblogs effectue a l'Ecole Centrale de Nantes. Par contre je n'ai pas pu le lire : je n'ai pas Word a la maison, j'espere qu'il y aura bientot une version HTML en ligne pour qu'on puisse le bloguer facilement. :-)"

je suis considerabmlement etonne par le peu de commentaires laissses a ton billet ! ;)

+1 Pour pouvoir le lire.... Pareil que biz j'ai pas word.

Karl, j'ai converti le document .doc en .html, si tu le veux, laisse-moi une adresse où te l'envoyer... ;o)

OpenOffice permet de creer des PDF gratis.
OpenOffice est gratis: http://www.openoffice.org/

Ecole Centrale de Nantes
EI3 Informatique

MAGNIN Morgan
PASTEUR Christina


Etude du concept de « weblog »

Rapport du Projet de Début d’Année

Octobre – Décembre 2003


Remerciements

En premier lieu, nous tenons à remercier Mme Alix POTET et M. Jean-Yves STERVINOU pour leur disponibilité quant aux questions que nous avions à leur poser et pour leurs nombreux conseils.

Nous souhaitons également remercier chaleureusement tous ceux qui ont rendu ce travail possible par leurs conseils, remarques et encouragements, notamment par leurs interventions sur notre weblog de suivi de projet.


Introduction

A l’heure actuelle, il existe plus de quatre millions de weblogs dans le monde1. Ce nombre est en croissance exponentielle ; en effet, de plus en plus d’internautes créent leur weblog comme, avant, on créait une page personnelle. Par ailleurs, nombreux sont les professionnels de l’informatique qui se servent d’un weblog comme d’une « vitrine » ou d’un outil de veille technologique.

De nombreuses entreprises et écoles s’intéressent d’ores et déjà à la manière dont elles pourraient utiliser les weblogs pour faciliter la communication et les transferts de connaissance. Ainsi l’université de technologie de Troyes (http://utt.leweblog.com/) et l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau (http://www.esc-pau.fr/weblog/) se servent de weblogs pour donner une meilleure visibilité à leur actualité.
Les weblogs sont aussi au cœur d’initiatives pédagogiques telle que l’expérience menée à l’Institut St Joseph au Québec ; les élèves du primaire possèdent un weblog privé et un weblog public qui constituent des lieux d’échanges entre eux, les professeurs et le monde « extérieur ».

La plupart des weblogs syndiquent désormais leur contenu ; autrement dit, il devient possible d’afficher les textes publiés sur ces weblogs sur n’importe quelle autre page Web. Cette technologie est en plein essor depuis 1999 et contribue à donner toujours plus de vitalité aux sites Web.

Il est apparu que les weblogs et la syndication pourraient éventuellement être utiles dans le cadre de l’Ecole. Le but de ce projet était donc de mener une étude sur ces concepts, de tester différents outils de création de weblogs, d’expliquer le fonctionnement informatique de l’une de ces solutions, et, enfin, d’envisager les utilisations possibles de la syndication et des weblogs au sein de l’Ecole.

Chapitre 1 : Introduction aux weblogs et à la syndication

1.Les weblogs

1-1 : Le concept de weblog

Qu'est-ce qu'un weblog ? Des recherches sur Internet conduisent à des définitions très différentes et même contradictoires. C’est pourquoi nous avons ressenti le besoin de revenir sur ces interprétations parfois radicalement opposées, de les analyser, de les commenter pour construire peu à peu une définition de « référence ».

Pour commencer, précisons que le terme « weblog » a de nombreux synonymes : blog, blogue (terme utilisé par les adeptes de la francisation), joueb (contraction de « journal » et « web »), carnet web, ...

Débutons notre tour d’horizon des différentes définitions du mot weblog par une explication aussi fausse qu'incomplète, celle de bonblog.com2 :

« Aussi nommé blog, newspage ou filter, [un weblog] est une sorte de journal intime accessible à tous les internautes. Le rédacteur est appelé weblogger ou blogger. Initialement les bloggers se contentaient de commenter des adresses Web. »

Si certains weblogs revêtent effectivement une forme intime, c'est loin d'être le cas de la majorité d'entre eux. Pour s'en convaincre, on pourra se reporter, par exemple, aux weblogs de Jean-Julien Claudon, Laurent Gloaguen ou François Granger3.

Quand on revient d'ailleurs à la source étymologique du mot, on constate qu'il est la contraction entre « log » (« journal ») et « web ». Il n'y a aucune notion d'intime dans ce terme. L'assimilation weblog/journal intime vient de raccourcis malheureux, effectués par des journalistes qui ne se donnèrent pas la peine de s'intéresser plus en détails au phénomène.

Penchons-nous maintenant sur la manière dont les utilisateurs caractérisent leur propre weblog.
Considérons par exemple le billet dans lequel Christophe Ducamp4 définit ce qu'est son carnet web :

« une sorte de bloc-notes ouvert [...], doté d'une mise à jour fréquente. »

La notion de bloc-notes s'avère particulièrement intéressante, car elle rend compte de la diversité de contenu qu'on trouve sur un weblog.



Dans son ABC du blog5, Cyril Fievet est, lui, arrivé à l'énoncé suivant :

« De façon très synthétique, un « blog » (ou « weblog ») est un site Web personnel composé essentiellement d'actualités, publiées au fil de l'eau et apparaissant selon un ordre ante- chronologique (les plus récentes en haut de page), le plus souvent enrichies de liens externes. »
Deux remarques s'imposent : d'abord, le terme « actualités » nous paraît fallacieux car trop lié à la notion de « nouveautés », d'événement récent. Est-ce que donner un avis sur un livre ou sur des notions de codage constituent des actualités ?

Un autre point, plus polémique, concerne l'aspect personnel d'un tel media. A ce sujet, citons la définition de carnet Web, élaborée par Dolores Tam6 :

« Règle générale, site ou portion de site Internet où un auteur (le carnetier) publie des écrits personnels ou des oeuvres personnelles présentés en ordre chronologique inversé (du plus au moins récent). Le carnetier peut également nourrir son contenu des écrits et des oeuvres d'autrui en les commentant ou non, idéalement en observant les règles de la carnetiquette. La plus grande qualité du carnet réside en sa liberté éditoriale entière. Il est souvent considéré comme une évolution du site personnel, mais devient parfois partie intégrante d'un « site perso », devenant la « fenêtre d'actualité » d'un site au contenu plus « statique » et moins évolutif. »

Certains, à la manière de Dolores Tam, établissent donc le weblog comme un lieu d'expression personnelle, et distinguent ses autres usages potentiels en y associant d'autres termes. Ainsi un weblog mis en place dans le cadre d'une entreprise se voit désigné par un terme dédié : carnet web d'entreprise ou cybercarnet d'entreprise :

« Carnet dont la particularité est d'être lié à des activités professionnelles. Il peut être considéré comme une carte professionnelle évoluée où la clientèle actuelle ou potentielle peut s'informer et obtenir un aperçu des champs d'intérêt, des opinions et des idées du carnetier chef d'entreprise ou de ses collègues. Dans ce cas particulier, on prendra soin d'éviter l'appellation carnet d'entreprise, qui comporte, selon le contexte, un (faible mais présent) risque de confusion avec l'expression carnet de commandes. »

On peut donc imaginer définir de même des carnets web d'association, des carnets web d'école, etc.

Pourtant, il nous semble que la définition initiale de carnet web donnée par Dolores Tam entraîne un glissement dommageable : si le carnet web est « personnel », alors le carnet web d'entreprise sera une branche plus ou moins indépendante de celle du carnet web « simple ». Il nous semble que pareille définition occulte la notion d' « héritage » qui devrait exister entre le carnet et le carnet d'entreprise. Ce que nous entendons ici par héritage est très proche de l'usage fait de ce mot en programmation informatique ; autrement dit, il nous apparaîtrait naturel que tous les termes descendant du mot « weblog » (à l'image de weblog d'entreprise, weblog d'école, ... et weblog personnel) possèdent toutes les propriétés attachées au mot « weblog ».
Un weblog d'entreprise n'est pas personnel. La définition de Dolores Tam nous paraît donc manquer cette notion d'héritage.

Finalement, la définition proposée par Stéphane Gigandet7 (créateur de la solution francophone de création de weblog, Joueb.com8) nous paraît être celle qui prend le mieux en compte la diversité cachée derrière le concept de weblog :

« Un joueb (contraction de journal web) est un site web ou des informations sont publiées fréquemment. Elles sont le plus souvent présentées par ordre chronologique et par catégories.
Ces informations peuvent prendre des formes très diverses : articles, brèves, programmes de spectacles, sorties de disques, agenda de clubs, planches de bandes dessinées n'en sont que quelques exemples.
Les jouebs varient beaucoup dans leur forme, leur nombre d'auteurs et participants, leurs sujets, leur fréquence de mise a jour, leur degré d'interaction avec les lecteurs etc. »


Finalement, nous arriverions à la définition de synthèse suivante :

Un weblog (ou blog, ou carnet Web, ou joueb) est un site Internet sur lequel des informations sont publiées fréquemment. Elles sont le plus souvent présentées par ordre ante-chronologique et par catégories.
Ces informations peuvent prendre des formes très diverses : articles, brèves, programmes de spectacles, sorties de disques, agenda de clubs, planches de bande dessinées n'en sont que quelques exemples.
Les weblogs varient beaucoup dans leur forme, leur nombre d'auteurs et participants, leurs sujets, leur fréquence de mise a jour, leur degré d'interaction avec les lecteurs, ...
De la même manière qu'un journal peut être d'opinion, d'information, d'entreprise, ou même intime, un weblog peut être personnel, d'entreprise, d'école, etc.



1-2 : Modèle-type d’un weblog, fonctionnalités de base

Un weblog se présente sous la forme d'un site Web dont la page d'accueil est le fleuron. Il y figure les messages les plus récents mis en ligne (les autres sont sauvegardés dans les archives).

Chaque page d'un weblog présente généralement la même structure : la colonne principale contient les billets écrits par l'auteur, tandis qu'une plus petite colonne sert de barre de navigation. Celle-ci offre habituellement les rubriques suivantes :

Blogroll / Liste de liens : comme son nom l'indique, c'est une liste de weblogs que le propriétaire du site conseille et/ou lit régulièrement.

Accès aux archives du weblog, généralement triées par mois ;

Accès aux messages appartenant à une catégorie bien déterminée du weblog ;

Moteur de recherche interne permettant de trouver facilement des informations sur un sujet donné ;

Flux RSS offrant la possibilité de syndiquer ce weblog.


Figure 1 : Mise en page classique d’un weblog (ici le weblog « Bebedjia »9)

La colonne principale rassemble environ une quinzaine de billets. Ceux-ci sont affichés dans un ordre ante-chronologique. Chaque message comporte les informations suivantes :

un titre ;

le contenu ;

l'auteur : cette mention est importante lorsqu'on a affaire à un weblog collaboratif ;

la (les) rubrique(s) dans laquelle a été classé le texte ;

un lien permanent (permalien) : à chaque billet est associée une ancre. La connaissance de ce lien permanent permet de retrouver instantanément un message déterminé ; ainsi le lien « http://joueb.com/planetes/news/15.shtml » renvoie vers le quinzième texte enregistré sur le weblog « Planètes ». Par conséquent, il devient aisé de faire référence à un message bien précis d'un autre weblog ; les textes y gagnent en lisibilité.

des commentaires : les visiteurs peuvent réagir au billet. Cette fonction peut être restreinte ; on peut, par exemple, n'autoriser que les utilisateurs préalablement enregistrés à laisser des commentaires.

un (des) trackback(s) (aussi appelé(s) rétrolien(s) ou pisteur(s)) ou un (des) lien(s) croisé(s) : les trackback sont initialement apparus sur l'outil Movable Type. Ce concept s'est ensuite répandu et devient peu à peu une fonctionnalité de base de tout weblog. Il consiste à faire apparaître, sur un weblog A, le titre, le lien permanent, et un extrait du texte qu'une autre personne aurait écrit sur un weblog B pour réagir à un message publié sur le weblog A.

La mise en place du trackback est manuelle (il faut qu'un des webloggeurs concernés précise qu'un billet traitant du même thème se trouve ailleurs sur Internet) tandis que la gestion des liens croisés est automatique. En effet, derrière les liens croisés se cache un système d'analyse des referers (un referer est le chemin par lequel est arrivé une personne sur une page Web). L'inconvénient des liens croisés est qu'ils ne pointent que vers l'adresse globale du weblog B, et non vers le permalien du billet concerné.

L'intérêt des trackbacks et des liens croisés est de permettre un suivi des conversations entre différents weblogs.


Figure 2 : Présentation classique d’un billet d’un weblog
(ici le weblog « Divers » de François Granger10)

Pour finir, il est important de mettre en évidence les différences entre un weblog et un forum, une liste de diffusion, ou même un site Web « traditionnel ».

Par la place qu'ils offrent aux commentaires des visiteurs, les weblogs font parfois penser à des forums. Toutefois, l'avantage principal des weblogs sur les forums est d'offrir une meilleure structuration des articles ; ceux-ci ne sont plus dispersés sur le Web, mais sont centralisés sur une seule et même page.

Les listes de diffusion, quant à elles, n'offrent pas la souplesse de gestion des weblogs. Les utilisateurs craignent souvent le spam, et les listes de diffusion sont amenées à disparaître avec l'émergence des flux RSS11. De plus, il n'est pas facile de retrouver facilement une information parmi les messages envoyés par une liste de diffusion. Cet inconvénient est contourné facilement sur les weblogs grâce au moteur de recherche interne qui y est proposé.

Enfin, un site web traditionnel demande un énorme travail pour gérer les archives dès que le site contient plus d'une vingtaine de pages. Un weblog, en s'appuyant sur une interface dynamique en PHP ou en Perl, s'affranchit de ces difficultés et permet de réorganiser facilement toutes les archives, avec un minimum d'efforts.

1-3 : Quelques exemples de weblogs

Mario, tout de go

URL : http://carnets.ixmedia.com/mario/
Fil RSS : http://carnets.ixmedia.com/mario/index.rdf
Logiciel/Outil utilisé : Movable Type
Description : Mario, tout de go constitue le weblog d'un directeur d'école québécois, Mario Asselin. Celui-ci est à la tête de l'Institut St-Joseph, une école privée de niveau primaire très novatrice en ce qui concerne l'utilisation pédagogique des technologies de l'information et de la communication. Mario, tout de go est un weblog incontournable dès qu'on s'intéresse aux applications des Technologies de l'Information et des Communications dans l'enseignement.


L'Oeil de Mouche

URL : http://mouche.joueb.com/
Fil RSS : http://joueb.com/mouche/index.rdf
Logiciel/Outil utilisé : Joueb.com
Description : un passionnant weblog s'intéressant justement aux weblogs. Une agréable sélection d'informations fiables et diversifiées.


mediaTIC

URL : http://mediatic.blogspot.com/
Fil RSS : http://feeds.blogmatrix.com/feeds/0109/010965.feed.rss
Logiciel/Outil utilisé : Blogger
Description : mediaTIC, weblog traitant de l'actualité des weblogs, propose moult liens et informations en rapport avec ce thème. Le site est mis à jour plus d'une dizaine de fois par jour, ce qui constitue à la fois sa force et sa faiblesse (difficile de s'attarder sur tous les billets).


IokanaaN

URL : http://60gp.ovh.net/~iokanaan/blog/
Fil RSS : http://60gp.ovh.net/~iokanaan/blog/index.rdf
Logiciel/Outil utilisé : Movable Type
Description : le weblog de Jean-Julien Claudon est souvent considéré comme un weblog correspondant parfaitement à l'origine « historique » du terme, i.e. une collection de liens intéressants sélectionnés par l'auteur. Ce weblog se caractérise par une grande richesse culturelle. Enthousiasmant.


.Conforme

URL : http://conforme.phidji.com/
Fil RSS : http://conforme.phidji.com/Database/index.xml
Logiciel/Outil utilisé : codage personnel
Description : weblog très documenté, orienté technique (notamment XML et standards associés).


Rue Taranne

URL : http://ruetaranne.blogspot.com/
Logiciel/Outil utilisé : Blogger
Description : un intéressant weblog traitant de sujets de société sous un angle original.


Brain Not Found

URL : http://www.404brain.net/
Fil RSS : http://www.404brain.net/pmachine/index.xml
Logiciel/Outil utilisé : pMachine
Description : ce site traite quotidiennement de l’actualité de manière très ironique. Agréable à lire.


Hemisphair

URL : http://www.hemisphair.net/
Fil RSS : http://www.hemisphair.net/xmlsrv/rdf.php?blog=2
Logiciel/Outil utilisé : b2evolution
Description : intéressant, rafraîchissant, vivant…. Ce weblog alterne critiques artistiques, tranches de vie et sujets de société avec bonheur.


No Logos

URL : http://no.logos.free.fr/
Logiciel/Outil utilisé : WordPress
Description : les tribulations d’un étudiant en Sorbonne, ses états d’âme, ses points de vue sur lui-même, la société, et l’existence en général, le tout avec style.

2.La syndication

La syndication de contenu est le procédé permettant à l'éditeur d'un site Web de proposer tout ou partie de son contenu pour la publication (généralement automatisée) sur un autre site Web.

Plusieurs formats ont émergé pour assurer cette syndication. Ces formats sont généralement regroupés sous le vocable RDF (pour Resource Distribution Framework) ou RSS (RDF Site Summary, Rich Site Summary ou Really Simple Syndication).

Pour illustrer concrètement ce concept, nous citerons l'annuaire francophone de weblogs Weblogues12, qui propose la liste des dernières mises à jour de chaque weblog référencé. Ainsi, il est possible d'avoir un aperçu des derniers textes publiés sur « Planètes », notre weblog de suivi de projet, sans qu'aucune intervention manuelle ne soit nécessaire.


Figure 3 : La fiche de « Planètes », notre weblog de suivi de projet sur l’annuaire Weblogues13
Sur la gauche apparaissent automatiquement les derniers billets publiés sur le weblog.


2-1 : Petite histoire de la syndication et du format RSS

RSS est le format XML de syndication le plus utilisé actuellement sur Internet. Il constitue un moyen de décrire le contenu d'un site à l'aide de balises spécifiques.

C'est en 1999, sous l'impulsion de Netscape, que ce format a fait son apparition (il était alors dans sa version 0.90). Netscape l'avait présenté comme une méthode de description de canaux pour son portail My Netscape Network (MNN) : en fournissant ce résumé de leur contenu, les sites Web gagnaient de l'audience grâce à leur présence sur le portail, tandis que, pour Netscape, c'était un moyen simple et automatique de mettre à jour les informations de MNN.

La société a toutefois abandonné ce format après la sortie de la version 0.91, en juillet 1999. Dès lors, les développements autour de RSS ont été menés dans deux directions différentes. D'une part, la société UserLand Software a proposé plusieurs versions : 0.92, 0.93, 0.94 et enfin 2.0.
D'autre part, le groupe de travail RSS-DEV a défini RSS 1.0 en se basant sur la norme de description RDF destinée à normaliser la syntaxe d'un document électronique.

A l'heure actuelle, ces multiples versions coexistent, sans qu'aucune n'ait été privilégiée par le World Wide Web Consortium. Le principal inconvénient de RSS est justement de ne pas être une norme : plusieurs standards continuent de lutter pour s'imposer. Il semblerait néanmoins que la logique conduise à utiliser RSS 2.0, compatible avec les versions 0.9x et privilégiée par Yahoo, Microsoft, etc.

2-2 : Structure d'un fichier RSS

Mais avant d'approfondir les enjeux liés au développement de ce format, arrêtons-nous sur la structure-type d'un fichier RSS. Pour les besoins de l'exemple, nous allons privilégier la version 2.0 qui est en passe de s’imposer.
Un fichier RSS se présente de la manière suivante :


<?xml version="1.0"?>
<rss version="2.0">
[voir original]
Dans cet exemple, nous n'avons utilisé que des balises basiques du format RSS. Il en existe d'autres qui permettent de décrire au mieux le contenu du site Web.

Dans le code présenté ci-dessus, nous n'avons syndiqué que deux articles. Il est bien sûr possible d'en syndiquer plus : pour cela, il suffit d'empiler des blocs <item>...</item>. Il convient de préciser que certaines limitations sont inhérentes à la version du flux RSS utilisé ; ainsi la version RSS 0.92 exige que la description des articles ne dépassent pas 500 caractères.
Les fichiers RSS d'un site Web peuvent être gérés de deux manières différentes : d'une part, « artisanalement », en créant et mettant à jour ces fichiers par l'intermédiaire d'un éditeur de texte ; d'autre part, automatiquement, étant donné que beaucoup de logiciels de gestion de contenu d'un site Web (à l'instar de SPIP14 et des outils de création de weblogs comme b2, Movable Type ou Nucleus15) génèrent de nouveaux fichiers RSS à chaque mise à jour du site.
Il va de soi que la méthode dite « artisanale » n'est viable que pour la gestion de petits sites Web. Toutefois, même dans ce cadre, il est possible d’automatiser cette démarche grâce à des sites externes (tel RSSify16) qui génèrent eux-mêmes le fichier RSS, pourvu que certaines balises spécifiques aient été ajoutées dans le code HTML du site que l'on désire syndiquer.

Pour savoir si un site Web propose un flux RSS, il suffit généralement de repérer s'il comporte une petite icône orange avec les sigles à trois lettres "RSS", "XML" ou "RDF". Celle-ci se présente sous la forme suivante :

2-3 : Usages des fichiers RSS

Les fichiers RSS peuvent avoir deux utilités : la première, que nous avons déjà évoquée plus haut, est l'affichage automatique, sur un site Internet donné, d'informations provenant d'un autre site. Des petits scripts existent afin de « traduire » les fichier RSS (écrits en XML) en HTML, de manière à les rendre exploitables.

Le second usage des fichiers RSS est leur lecture dans un logiciel dédié, appelé « agrégateur » ou « lecteur RSS ». Un agrégateur est simple d'emploi ; son fonctionnement rappelle les programmes de consultation de groupes de discussions (ou newsgroups).

L'utilisateur entre dans l'agrégateur l'URL des flux RSS qu'il souhaite consulter (ces adresses s'obtiennent en cliquant sur la petite icône XML ou RSS présente sur les sites syndiqués). Dès lors, l'agrégateur ira régulièrement charger la version la plus récente des fichiers RSS et fera ainsi apparaître la liste des derniers articles publiés sur les sites sélectionnés.

Il existe deux principales familles d'agrégateurs : d'une part, les agrégateurs en lignes (comme l'incontournable NewsIsFree17) et, d'autre part, les lecteurs RSS à installer sur son PC (tels NewsGator ou Feedreader18). Ces derniers fonctionnent en tâche de fond et préviennent l'utilisateur dès qu'ils détectent qu'un des flux auquel il est abonné a été mis à jour.

Voici, par exemple, la manière dont Feedreader signale qu'un nouvel article a été publié sur un weblog ; en bas à gauche de l'écran apparaît une fenêtre spécifiant le nom du weblog mis à jour et le titre du nouvel article :


Figure 4 : L’agrégateur indique qu’un nouveau billet a été publié sur un weblog auquel on est abonné.

Quand l'utilisateur consulte ensuite Feedreader, il repère facilement les nouveaux articles car ceux-ci sont signalés en gras.


Figure 5 : Interface graphique de l’agrégateur Feedreader



2-4 : Enjeux de la syndication, tant pour les éditeurs de sites Web que pour les Internautes

L'essor des flux RSS doit beaucoup aux webloggers qui, les premiers, ont massivement syndiqué leur contenu. Comme l'expliquait Jean-Yves Stervinou dans Transfert19, au mois de septembre 2003, « un weblog qui n'a pas de fil RSS s'isole réellement. On ira le voir seulement de temps en temps, et c'est bien dommage quand il est intéressant. »

De nombreux sites d'information anglophones ont suivi cette évolution et proposent un fichier RSS de leur contenu : c'est le cas de la page « Actualités » de Yahoo, du New York Times20 ... Les médias français, quant à eux, peinent à faire le grand saut. Seul L'Humanité21 propose un flux RSS standard. Et eTF122 fait de la syndication avec certains partenaires privilégiés, mais dans un format qui leur est propre. Dans Transfert, Stéphane Allaire, responsable technique d'eTF1, justifiait la décision de ne pas proposer de flux RSS dans l'immédiat de la manière suivante : « on ne veut pas que tout le monde récupère nos informations, même si certains bricoleurs peuvent l'aspirer de notre site. »


Certains analystes pensent toutefois que l'avènement du RSS est inéluctable. Il serait notamment appelé à remplacer les lettres de diffusion (newsletter). Les flux RSS permettent en effet à l'utilisateur de reprendre la main : c'est lui-même qui choisit de s'abonner à un canal. Ensuite, il va consulter les informations du-dit canal à la demande, sans sollicitation quelconque (contrairement aux lettes de diffusion qui sont envoyées à la fréquence qu'a adoptée le webmestre du site auquel le visiteur s'est abonné). Le format RSS est un mécanisme sûr qui permet d'éviter le spam publicitaire et la propagation de virus informatiques par email.

Toutefois les éditeurs de site Web restent frileux à l'idée de la syndication : que vont devenir les publicités présentes sur les sites Web si les Internautes ne consultent le contenu qu'à travers un agrégateur ?
Cette question est un faux problème. D’une part, le flux RSS ne vise pas à remplacer le site Web dont il dépend. Il présente un résumé des dernières pages publiées, et y fait référence grâce à un lien hypertexte. Autrement dit : ce n’est pas parce que l’internaute utilise le flux RSS d’un site Web pour se tenir informé des dernières mises à jour que la consultation du site devient caduque. D’autre part, certains éditeurs de sites Web commencent à diffuser des publicités commencent dans des fils RSS, sous la forme de liens sur lesquels il faut cliquer. Peut-être sera-ce là le prix à payer pour que la syndication soit adoptée par tous les plus grands médias.

C'est grâce au développement récent de technologies web dynamiques (tel le langage PHP) que la syndication de contenu a pris son envol. Toutefois, si ses avantages sont évidents, elle se heurte encore à plusieurs obstacles : d'une part, aucune norme n'a encore été mise en place autour de la syndication. D'autre part, beaucoup de médias sont encore méfiants, car ils craignent de voir disparaître les recettes rapportées par les publicités diffusées via Internet. De plus, la syndication ouvre le débat sur des questions encore plus vastes, tel le respect des droits d'auteur (dans quelle mesure peut-on reproduire le contenu d'un site Web sur un autre site ?).

Mais qu'on ne s'y trompe pas : la syndication est un concept particulièrement enthousiasmant, amené à prendre de plus en plus d'ampleur dans les années à venir. Le développement de moteurs de recherche de flux RSS, à la manière de Feedster23, prouve l'extraordinaire vitalité de ce format.

Chapitre 2 : Les outils de gestion de weblogs (CMS)

2 Tests des différents outils de gestion de weblogs


Un weblog est davantage un moyen d’expression qu’un pur produit informatique. Pour permettre une démocratisation des weblogs, notamment pour les néophytes en informatique, de nombreux outils ont été créés, offrant aux utilisateurs la possibilité de créer un weblog dans lequel un certain nombre de fonctions de base ont été implantées.
Cependant, ces outils sont parfois très différents entre eux sur le plan du fonctionnement et des possibilités qu’ils offrent à l’utilisateur. C’est pourquoi nous avons décidé d’effectuer une évaluation de plusieurs de ces outils en fonction des fonctionnalités offertes à l’utilisateur et de leur facilité de gestion

Pour cela, nous avons créé, avec chaque outil retenu dans la sélection, un weblog, puis nous avons déterminé la présence, ou non, de certaines fonctionnalités types : présence de liens permanents sur chaque article (« permaliens »), possibilité de liens croisés (trackbacks), système de commentaires, accès au flux RSS, classification par catégorie, type d’archivage des messages, possibilité de gestion de plusieurs utilisateurs et présence d’un moteur de recherche interne.
De plus, nous avons évalué la facilité d’installation du weblog. Ce paramètre est bien sûr très subjectif, car il se fonde sur notre propre expérience, mais il permet de donner une indication relative et de faire la distinction entre les solutions auto-hébergées et les solutions nécessitant un serveur FTP.

Enfin, nous avons attribué une note à chacun de ces outils en fonctions de l’ensemble des critères précédents. Nous insistons sur le caractère subjectif du système de notation ; il nous a toutefois apparu être le seul capable de rendre compte des difficultés d’utilisation rencontrées effectivement par le créateur du weblog.

Les deux tableaux suivant synthétisent l’ensemble des tests que nous avons menés.


2.Analyse structurelle du CMS b2

b2 est un outil de création de weblog qui permet d’accéder à tous les fichiers permettant la création et la gestion du weblog. Ces fichiers doivent être téléchargés par l’utilisateur sur le site http://cafelog.com, puis installés sur un serveur Web via le protocole FTP.

Nous détaillerons ici le fonctionnement des fichiers installés sur le serveur.


2-1 : Description des fichiers

Les fichiers sont, pour une grande majorité, des fichiers PHP destinés à interagir entre eux de manière dynamique. PHP est en effet un langage dédié aux applications relatives à Internet utilisé par les plus grands sites français, car il permet de créer des pages web dynamiques, c’est-à-dire qui se mettent à jour automatiquement.

Ces fichiers sont constitués à la fois de lignes de code HTML et de lignes de code PHP, permettant d’une part une réalisation dynamique des pages et d’autre part un accès à la base de données SQL du weblog.

Les fichiers sont de plusieurs sortes :
dans le dossier b2-include sont situés les fichiers correspondant à des fonctions PHP couramment appelées
dans le dossier b2-img se trouve l’ensemble des images, logos et icônes apparaissant sur le site final (extensions gif).
enfin, l’ensemble des fichiers restants est situé à la racine. Il s’agit des fichiers gérant directement la structure, la composition et l’apparence du site. Ils s’organisent tous autour du fichier index.php, qui définit le site en tant que tel.

Dans la suite, nous ne nous appesantirons pas sur l’usage des fichiers images, qui ne jouent qu’un rôle esthétique, mais nous veillerons à expliquer de manière simple et claire les interactions entre fichiers et base de données permettant d’aboutir à la mise en place du weblog.



Les fichiers interagissent entre eux sur le modèle de ce qui est représenté sur la figure 6.


Figure 6 : Architecture globale de b2


2-2 : Base de données

La base de données de b2 est constituée de 5 tables MySQL qui gèrent :

les catégories (table b2categories)
Figure 7 : Structure de la table b2categories

les billets écrits par l’utilisateur (table b2posts)

Figure 8 : Structure de la table b2posts


les préférences de l’utilisateur (table b2settings)

Figure 9 : Structure de la table b2settings

les commentaires (table b2comments)

Figure 10 : Structure de la table b2comments

les informations concernant les utilisateurs du weblog (table b2users)
Figure 11 : Structure de la table b2users


Toutes les informations concernant l’un de ces thèmes sont directement classés dans la base de données. Ainsi, lorsque des modifications, telles que l’ajout d’un commentaire ou d’un billet, sont effectuées, seule la base de données est modifiée tandis que les fichiers PHP demeurent inchangés. L’utilisation de la base de données permet donc d’automatiser simplement la mise à jour d’un weblog.

Pour avoir accès à une information contenue dans une table, il suffit d’interroger en PHP la base de données SQL depuis un fichier.


2-3 : Les feuilles de styles : le fichier layout2b.css

Ce fichier est une feuille de styles traditionnelle écrite en HTML.
Chaque style est identifié par un nom, et défini par un ensemble de paramètres de manière précise. Ainsi, dans l’exemple suivant, le style « h2 » correspond à, entre autres, une marge, une taille, un fond, et une couleur bien précis.

[voir original]

Lorsque ce style est attribué à un texte dans un autre fichier, le texte se verra automatiquement appliquées les caractéristiques définies dans la feuille de styles. La charte graphique du site est donc pour une part mise en place de façon automatisée par l’existence de la feuille de styles.


2-4 : Description du fichier b2comments.php

Le fichier b2comment.php permet d’une part d’accéder aux commentaires déjà existants, et d’autre part d’ajouter un commentaire par l’intermédiaire d’un formulaire.
b2comments.php correspond à une page de commentaires divisée en deux parties. La partie éditant les commentaires préexistants effectue une requête vers la base de données et affiche les résultats tirés de cette requête. Le code utilisé est le suivant :
[...]
La partie permettant l’ajout d’un commentaire reçoit ce commentaire, la date d’écriture et, éventuellement le nom de l’auteur, par l’intermédiaire d’un formulaire puis envoie ces informations vers la base de données correspondante (ici, la table b2comments).

[...]
La base de donnée est donc remplie et mise à jour de manière automatisée par appel de b2comments.posts.php. Ce fichier exécute la requête MySQL nécessaire à la mise à jour de la base de données après vérification de l’intégrité des données entrées (par exemple le niveau de remplissage ou saturation ou éventuellement traiter/supprimer les balises HTML)

$query = "INSERT INTO $tablecomments VALUES ('0','$comment_post_ID','$author','$email','$url','$user_ip','$now','$comment','0')";


2-5 : Description du fichier b2archives.php

Ce fichier permet de disposer des informations de la table de données concernant les billets et de les rendre accessibles à un visiteur sous la forme d’archives. Ces archives peuvent être organisées sous plusieurs formes : elles peuvent être classées de façon mensuelle, hebdomadaire, quotidienne, ou consister en une simple juxtaposition des billets déjà écrits.
Selon le système de classement choisi, l’interrogation de la base mySQL s’effectue en tenant compte de paramètres différents. A chaque type de classement correspond donc une requête mySQL spécifique.

Pour le classement mensuel, seuls les paramètres du mois et de l’année sont requis.

Pour un classement hebdomadaire, l’interrogation porte également sur la semaine et le jour de publication du billet.

Pour un classement quotidien, l’interrogation porte seulement sur l’année, le mois et le jour de publication du billet.

Enfin, le mode de classement « post by post » ne nécessite aucun paramètre. Tous les billets précédemment publiés apparaîtront sur le même plan dans les archives.



2-6 : Description du fichier b2functions.php

Les fichiers PHP que nous avons cités utilisent des fonctions spécifiques à b2. Plusieurs de ces fonctions sont définies dans le fichier b2functions.php. Pour pouvoir les utiliser dans un autre fichier, il suffit d’appeler b2functions.php en tête du fichier considéré, grâce à l’instruction :

Les principales fonctions contenues dans b2functions.php sont les suivantes :
dbconnect() permet la connection à la base de données
fonctions de conversion de code (convert_chars, convert_bbcode, convert_bbcode_email)
diverses fonctions permettant d’obtenir des informations précises à partir de la base de données (billet, commentaire, auteur, date…)

Ces fonctions de base sont très couramment utilisées dans les fichiers PHP.


2-7 : Description du fichier index.php

Le fichier index.php est le fichier permettant l’affichage du weblog. Le fait de disposer des fichiers sur un compte FTP permet de pouvoir effectuer des modifications à la guise de l’utilisateur, ce qui lui offre de nombreuses possibilités de personnalisation du weblog, notamment sur le plan visuel, mais également au niveau des fonctions qu’il souhaite voir apparaître sur son site.

Ce fichier est constitué d’une part de lignes de code HTML, qui structurent de manière habituelle la page, et d’autre part d’instructions PHP qui sont de trois types : certaines sont des fonctions de bases, qui permettent de donner l’heure ou afficher la date, et d’autres sont spécifiques à b2.

Parmi celles-ci, on rencontre :

d’une part des requêtes directes vers la base de données, qui se font par l’intermédiaire de fonctions écrites dans d’autres fichiers. Par exemple, l’instruction <?php the_content();?> affiche le corps d’un billet.

d’autre part des instructions permettant l’ouverture d’une page spécifique. Par exemple, l’ouverture de la page de commentaires correspondant à un article donné se fera par l’appel du fichier précédent par l’instruction : <?php include ("b2comments.php"); ?>.

Ainsi, index.php est le fichier principal du site, qui fait appel à d’autres fichiers spécialisés pour la mise en place et l’actualisation des données du site.


2-8 : Conclusion

L’utilisation conjointe d’instructions PHP et de bases de données SQL rend automatique la mise à jour du weblog, tant sur le plan visuel qu’au niveau des informations enregistrées. L’utilisateur n’a donc besoin ni de connaissances informatiques, ni de passer du temps sur la structure de son site. C’était l’objectif affiché de créateurs d’outils de weblogs, et grâce à un choix et un usage judicieux des langages utilisés, ce but semble être atteint.


Chapitre 3 : Etude prospective

Parmi les multiples utilisations possibles des weblogs au sein de l’Ecole, nous avons mis l’accent sur deux voies qui nous semblaient particulièrement intéressantes : le recours aux weblogs pour assurer le suivi d’un projet, et la mise en place d’un agrégateur susceptible de rassembler automatiquement les informations provenant de plusieurs weblogs gérés par des personnes ou des départements différents.

2Un weblog comme outil de suivi de projet

1-1-1 : Planètes, notre weblog de suivi de projet

Au début de ce projet, nous avons ouvert un weblog de suivi de projet, intitulé Planètes, consultable par tous les internautes à l’adresse http://planetes.joueb.com. Notre objectif était de présenter régulièrement les avancées de notre travail, de soumettre aux lecteurs de ce weblog des versions intermédiaires des documents de référence que nous souhaitions établir.


Figure 12 : Page d’accueil de « Planètes », notre weblog de suivi de projet

Etant donné que tout visiteur était habilité à laisser des commentaires sur ces textes, nous avons ainsi pu recueillir des remarques précieuses en vue de l’écriture du rapport final.
Cette démarche nous a permis de prendre du recul par rapport au travail que nous avons effectué.
Prenons l’exemple de l’un des enjeux principaux du projet, c’est-à-dire l’étude de la syndication de contenu. Afin de la définir, nous avons rédigé une sorte de mini-rapport qui présentait la syndication, son histoire, ses applications pratiques. Une fois ce papier rédigé, nous l’avons mis en ligne sur Planètes. Les multiples échos que nous avons eus furent très positifs et nous ont permis d’être certains que nous n’avions pas commis d’erreur majeure.

Tout au long du projet, nous avons mis à jour Planètes en publiant des informations relatives au monde des weblogs, nos rapports d’avancement (permettant ainsi à des lecteurs extérieurs de prendre connaissance de notre travail prospectif en visionnant clairement notre démarche), des textes explicatifs détaillant l’avancée du travail (notamment lors de la préparation de la maquette d’agrégateur), …

Notre weblog a bénéficié d’un très bon accueil au sein de la Blogosphère francophone (ensemble des weblogs rédigés en français). Nous avons ainsi été cités plusieurs fois sur de nombreux weblogs, ce qui nous a permis d’acquérir une visibilité satisfaisante auprès du public potentiellement intéressé. L’indexation de « Planètes » par le moteur Google a contribué à donner à notre weblog une visibilité satisfaisante. Une centaine de personnes différents consultaient quotidiennement ce weblog de suivi de projet24.

1-1-2 : Motivations et informations relatives à la mise en place effective de weblogs de suivi de projet

Les weblogs permettent d'avoir une visibilité relativement continue du travail effectué dans le cadre d’un projet. De plus, ils constituent une invitation à la discussion et permettent des échanges extérieurs qui ne pourraient voir le jour autrement.

On pourrait donc envisager que chaque binôme, au sein de l’Option Informatique, dispose d’un weblog pour détailler le travail effectué dans le cadre des projets de début et de fin d’année. La plupart des solutions de weblog étant gratuite, tout comme les agrégateurs, le coût de cette initiative serait nul. Le serveur sur lequel installer ces weblogs doit gérer PHP/MySQL ou Perl. L’espace disque à attribuer pour chaque binôme et pour chaque projet peut être limité à 3 Mo.

En outre, du point de vue des encadreurs, il est facile, via un agrégateur, de se tenir informé automatiquement et instantanément des dernières avancées des projets.

Enfin, le travail effectué par chaque binôme gagnerait en visibilité et permettrait à chacun de suivre régulièrement ce que font les autres élèves-ingénieurs. Nul doute qu'il pourrait en résulter des échanges fructueux.


2.Mise en place d’un agrégateur, mutualisant les informations en provenance de plusieurs weblogs

En guise de préambule, il est important de rappeler le contexte de cette maquette : nous souhaitions montrer que les weblogs ne sont pas attachés à un outil, à une « marque ». Pour cela, nous avons crée quatre weblogs développés avec des outils différents. Afin de montrer tout l'intérêt de la syndication, nous avons centralisé l'information figurant sur ces weblogs sur une seule et même page Web et dans un seul et même flux RSS.


2-1 : Mise en place d’un agrégateur reposant sur le moteur d’une solution de création de weblog auto-hébergée

2-1-1 : Présentation technique

L’outil de création de weblog Joueb.com offre, dans sa configuration la plus basique, des fonctions assurant la lecture et le décodage de fichiers RSS. Les modèles de mise en page de Joueb.com permettent d’insérer, au sein du weblog, des fonctions spécifiques préalablement codées en PERL.
Ainsi, il est possible de recourir aux objets rss_summaries et rss_summary qui affichent les titres et informations de textes publiés sur des sites Web fournissant un fichier RSS.
Donnons, à titre d’exemple, le codage du bloc de syndication qui affiche le contenu de trois weblogs différents :


2-1-2 : Tests de bon fonctionnement

Le résultat final25 est le suivant :


Figure 13 : Galaxies, mise en place d’un premier agrégateur « en ligne »

En essayant de structurer ce weblog de test, nous nous sommes vite retrouvés confrontés à une difficulté : transformer un affichage « thématique » (le contenu s’affiche dans un bloc correspondant au weblog dont il provient) en affichage chronologique (la provenance du texte n’est plus le critère principal pour trier les différents billets ; c’est désormais la date de publication qui est déterminante).

Si tous les fils RSS proposaient une date de publication pour chaque message (c'est le cas des versions 1.0 et 2.0), alors il serait aisé, une fois les fichiers RSS récupérés, de classer les messages par date de publication sans trop de problème. Toutefois, beaucoup de flux RSS sont encore, à l'heure actuelle, développés aux formats 0.91 et 0.92 : or, dans ces formats, la date de publication de chacun des billets n’est pas mentionnée. Seule une date globale de dernière mise à jour du fichier est indiquée.

Pour contourner cette difficulté, il est apparu que nous devions stocker (dans une base de données MySQL par exemple) la date à laquelle un nouveau message est repéré sur l’un des weblogs surveillés. L’affichage des billets se fait alors de manière aisée en triant les billets en fonction de la date à laquelle ils ont été détectés. C’est cette approche que nous avons mis en œuvre en personnalisant l’agrégateur Feed on feeds, développé par Steve Minutillo sous Licence Publique Générale (GPL).

2-2 : Recours à l’agrégateur Feed on feeds et mise en place pratique de la maquette finale

C’est au cours de nos recherches sur la syndication que nous avons découvert Feed on feeds26. Ce programme est un agrégateur à installer sur un serveur Web plutôt que sur son ordinateur personnel comme c’est le cas généralement pour ce type de logiciel. Grâce à Feed on feeds, l’utilisateur choisit les flux auxquels il désire s’abonner et visualise, sur une page Web, de manière ante-chronologique, les derniers messages publiés sur les weblogs auxquels il est inscrit.
2-2-1 : Présentation technique

Feed on feeds repose sur le désormais traditionnel couple PHP/MySQL. Ce programme gère deux tables.

La première, nommée px_feeds stocke les informations relatives aux différents flux RSS auxquels l’utilisateur est abonné. Elle contient cinq champs correspondant aux données suivantes :
id : c’est la clef primaire de la table, associant à chaque flux un identifiant unique ;
url : l’adresse du flux RSS auquel l’utilisateur s’est abonné. Elle est spécifiée par celui-ci grâce à l’interface d’administration ;
titre : le titre du flux RSS ;
link : l’adresse du site Web que le flux RSS syndique ;
description : la présentation du flux RSS telle que spécifiée par son créateur.


Figure 14 : Structure de la table px_feeds


Figure 15 : Affichage de la table px_feeds

La seconde table, nommée px_items, contient les informations relatives aux différents billets repérés par l’agrégateur. Cette table contient les douze champs suivants :

id : clef primaire de la table, correspond à l’identifiant unique associé à chaque message ;
feed_id : identifiant du flux auquel est associé le texte en question ;
timestamp : heure à laquelle le billet a été repéré ;
link : lien permanent ;
title : titre ;
content : brève présentation du billet, contenue dans le champ <description> de chaque élément <item> du flux RSS.
dcdate : correspond à la date, quand elle est spécifiée, à laquelle l’utilisateur a publié ce texte sur Internet (cette information n’est pas forcément spécifiée dans le flux RSS ; cela dépend de la version dans laquelle le flux a été écrit) ;
dccreator : nom de l’auteur (cette information n’est pas forcément spécifiée dans le flux RSS) ;
dcsubject : sujet/intitulé de la catégorie dans laquelle a été classée le message (cette information n’est pas forcément spécifiée dans le flux RSS) ;
read : quand Feed on feeds est utilisé comme un agrégateur privé, ce champ permet de marquer certains textes comme lus et d’autres comme non-lus.


Figure 16 : Structure de la table px_items



Figure 17 : Affichage de la table px_items

La version initiale de Feed on feeds développée par Steve Minutillo pour son usage personnel nécessitait d’être reprise afin de répondre aux exigences que nous avions fixées.

Par exemple, Feed on feeds n’intégrait pas de script PHP permettant de générer un fichier RSS « fusionné ». Nous avons donc programmé un petit script PHP qui récupère les informations nécessaires dans la base de données et qui les affiche ensuite selon les spécifications du format RSS 2.027.

Il faut tirer de la base de données les informations correspondants aux différents billets stockés (titre, date de publication, auteur, contenu, etc.) grâce à une requête MySQL classique. L’affichage de ces informations selon la structure RSS 2.0 est ensuite assuré par la fonction print.


Les autres modifications que nous avons apportées à Feed on feeds sont les suivantes :

nous avons amélioré la présentation des flux agrégés. Nous nous sommes notamment servis des feuilles de styles (Cascading Style Sheet/CSS) pour gérer l’apparence de la page qui agrège les différents weblogs auquel l’utilisateur est abonné ;

nous avons isolé l’interface d’administration de l’agrégateur dans un répertoire à part, protégé par un système d’identification login/mot de passe. Ce système repose sur une protection classique du répertoire par fichier htaccess.
Cette interface d’administration permet à l’utilisateur de s’abonner à de nouveaux flux, de se désabonner de certains flux, de vider la base de données dans laquelle ont été stockés les messages repérés jusqu’à présent, etc.

nous avons assuré la localisation de Feed on feeds en français afin de permettre une utilisation plus aisée du logiciel.

2-2-2 : Mise en place pratique de la maquette

Une fois ceci fait, nous pouvions nous concentrer sur la mise en place de la maquette à proprement dit.

Nous avons donc crée quatre weblogs fictifs, correspondant aux weblogs que pourraient tenir différentes personnes d'une école :

- le weblog de Mme Duchemin, responsable du service administratif28 ;
- le weblog de M. Nicolas, responsable du département informatique29 ;
- le weblog de M. Papin, responsable du département sport30 ;
- le weblog de M. Lagrange, responsable de la mission culture31.


Figure 18 : Les quatre weblogs fictifs crées pour les besoins de la maquette

Pour bien montrer que le concept de weblog n'est pas lié à une solution de création, ni à une marque, ces quatre weblogs ont été créés avec quatre CMS distincts (respectivement U-Blog, 20Six.fr, Nucleus et b2).

Après avoir installé notre version personnalisée de Feed on feeds sur un serveur web32, nous nous sommes abonnés aux flux RSS générés par ces quatre weblogs.
Il restait une dernière tâche pour assurer le fonctionnement autonome de l’agrégateur : faire en sorte que l’agrégateur vérifie automatiquement et régulièrement si de nouveaux messages ont été publiés sur les weblogs auxquels nous nous sommes abonnés. Pour ce faire, nous avons eu recours à Webcron33, qui permet d'exécuter automatiquement un script PHP (en l’occurrence, le script de mise à jour update.php toutes les heures).






2-2-3 : Tests de bon fonctionnement

Nous avons ensuite vérifié le bon fonctionnement de l’agrégateur en publiant des messages sur les quatre weblogs fictifs que nous avions crées


Figure 19 : Maquette de l’agrégateur mis en place
Les informations publiées sur les quatre weblogs fictifs que nous avons crées s’affichent bien automatiquement de manière chronologique ; l’agrégateur vérifie toutes les heures si de nouvelles informations ont été publiées.


Pour vérifier le bon affichage du navigateur sous des navigateurs bien différents, nous avons réalisé des tests sous Internet Explorer 5 et 6, Mozilla et Opera sur PC, Internet Explorer et Safari sur Mac.

Pour nous assurer de la robustesse de l’agrégateur, nous avons fait des tests en nous abonnant à une trentaine de weblogs différents, actualisés plusieurs fois par jour. L’agrégateur a fonctionné conformément à nos attentes, même dans cette configuration plus exigeante.
2-2-4 : Informations relatives à une mise en place effective d’un tel agrégateur

Grâce à cette maquette, nous avons pu démontrer que les weblogs pourraient être utilisés dans le cadre de l’école afin de donner une meilleure visibilité aux événements qui se déroulent en son sein.

Chaque département pourrait disposer d’un weblog ; les membres de ce département pourraient alors mettre en ligne les informations qu’ils jugent pertinentes (soutenances de stages, conférences, soutenances de thèses, rencontres sportives, etc.). Le contenu des pages de ces différents départements serait alors agrégé sur une page principale qui pourrait constituer la page d’ « Actualités » du site de l’Ecole.

Pour assurer le bon fonctionnement de l’ensemble, il conviendrait toutefois de vérifier que chaque département dispose d’au moins une personne motivée pour mettre en ligne ces informations. Nous pensons que cela ne relève pas de l’utopie, étant donné que le système de gestion d’un weblog est vraiment très simple et qu’il est possible de mettre la plupart des weblogs à jour en se contentant d’envoyer un email à une adresse bien définie, suivant un format prédéterminé.

Il conviendra d’utiliser un CMS à installer sur un serveur Web, à l’instar de b2, Nucleus ou Movable Type plutôt que de recourir à une solution auto-hébergée qui ne laisse pas une importante marge de manœuvre quant à la personnalisation de l’outil.
Du point de vue de la taille de la base de données, il faut compter entre 400 Ko et 600 Ko pour une base de données agrégeant environ 500 billets (il est difficile de donner des informations plus précises vu que la taille de la base de données dépend directement de la taille des messages publiés).

La plupart des solutions de création de weblog étant gratuite, le coût de déploiement resterait réduit. Des élèves-ingénieurs de l’option pourraient s’en charger dans le cadre d’un projet de début ou de fin d’année.






Conclusion

Lorsque les weblogs ont commencé à apparaître, à la fin des années 90, beaucoup ont pensé qu’ils ne seraient qu’une mode qui tomberait rapidement dans l’oubli. Aujourd’hui, il paraît évident qu’une telle perception était erronée.

Le développement des weblogs est plus que jamais d’actualité. De nouvelles fonctionnalités sont sans cesse ajoutées aux outils permettant de créer et de gérer un weblog ; cette année, il est ainsi devenu possible de mettre à jour son weblog en envoyant simplement un mail ou un SMS ; le développement des téléphones portables à la norme GPRS permet désormais de mettre des photos en ligne grâce à un mobile équipé d’un appareil photo numérique, …

Par ailleurs, les webloggeurs ont été les premiers à syndiquer en masse le contenu de leur site, ce qui a contribué au développement de la syndication. Aujourd’hui, les possibilités offertes par la syndication sont multiples et, au cours de ce projet, nous avons montré comment cette technologie pourrait être utilisée au sein de l’Ecole. Il est aussi important de noter que la maquette que nous avons mise au point pourrait servir dans le cadre d’autres projets.

Nous pensons notamment au projet Proxima initié par Bernard Benhamou, maître de conférence à l’Institut d’Etudes Politiques à Paris, et auteur du rapport « Internet, école et famille »34. En effet, à la place de weblogs représentant les différents département d'une école d'ingénieurs, on pourrait imaginer des weblogs pour différentes écoles. La maquette pourrait alors agréger sur une même page les contenus de weblogs provenant des écoles d'une même ville, et en faire une page à part entière, proposant son propre flux RSS « fusionné ».
Puis, partant de ces flux RSS « fusionnés », il devient possible de créer un nouveau niveau d'agrégation (par exemple, à un niveau régional), et ainsi de suite ...
Un tel processus pourrait tout aussi bien être utilisé dans le cadre d’un projet collaboratif entre les quatre écoles de l’Intergroupe des Ecoles Centrale.

Les weblogs et la syndication remettent l’Internaute au cœur du processus de création de richesses sur Internet. Le réseau n’est plus seulement une gigantesque bibliothèque consultable par quiconque, il devient aussi un gigantesque livre auquel tout le monde peut participer. C’est certainement là le principal intérêt de ces deux technologies qui reviennent directement aux préceptes énoncés par Tim Berners-Lee lors de la création du World Wide Web.
Bibliographie

A propos des weblogs :
L'ABC du blog de Pointblog (http://www.pointblog.com/abc/) : une bonne introduction aux weblogs et à la syndication de contenu.
C'est quoi un weblog ? sur Spirolattic (http://spirolattic.net/CestQuoiUnWeblog)
Le weblog pour les néophytes (http://weblogfrance.manilasites.com/matthieu) par Matthieu Pommier
http://www.francopee.com/carnet/archives/000229.html : l'excellent glossaire subjectif du jargon carnettier de Dolores Tam
http://www.joueb.com/ : discussions sur Joueb.com à propos des termes weblog, joueb, etc.
http://radio.weblogs.com/0100301/stories/2002/11/19/introduction.html : le carnet Web de Christophe Ducamp
http://www.micheldumais.com/archives/000473.html : le guide du Carnet Web rédigé à l'intention du néophyte par Michel Dumais
http://embruns.net/etude_du_blogue/000034.html : lexicoblogue de Laurent Gloaguen
L’œil de Mouche (http://mouche.joueb.com), la vision de Delphine Dispa sur le monde des weblogs

A propos de la syndication de contenu :
La syndication de contenu change peu à peu la face du web (http://www.transfert.net/a9241), article paru dans Transfert en septembre 2003, traitant de la syndication dans les « grands médias ».
RSS : la syndication de contenu à la portée de tous (http://developpeur.journaldunet.com/tutoriel/xml/020912xml_rssintro.shtml), une bonne introduction à la syndication, publiée sur Le Journal du Net.
http://www.indicateur.com/Doc/rss.shtml : une collection de liens sur la syndication RSS, à consulter pour comprendre ce qu'est la syndication, comment créer des fichiers RSS, comment les lire, où trouver des contenus au format RSS.
http://www.stervinou.com/projets/rss/ : la traduction française de la spécification RSS 2.0

Quelques outils de création de weblogs :
Blogger : http://www.blogger.com
b2 : http://cafelog.com
DotClear : http://www.dotclear.net/
Haut et Fort : http://www.hautetfort.com/
Joueb.com : http://www.joueb.com
Live Journal : http://www.livejournal.com/
Movable Type : http://www.movabletype.org/
Nucleus : http://www.nucleuscms.org/
Radio User Land : http://www.leweblog.com/
Skyblog : http://www.skyblog.com/
SPIP : http://www.uzine.net/rubrique91.html
U-Blog : http://u-blog.net/
Word Press : http://wordpress.org/
20 Six : http://www.20six.fr/
Quelques annuaires de weblogs :
Blogolist : http://blogolist.com/
Blogopolis : http://www.mylinea.com/blogopolis/
Blogaunautes : http://www.blogonautes.com/
Les pages Joueb : http://pages.joueb.com/
Weblogues : http://www.weblogues.com/


Quelques analyseurs de liens :
Daypop : http://www.daypop.com/
Technorati : http://www.technorati.com/

Annexes
1.
Le rapport « Internet, école et famille » et le projet Proxima

Le rapport « Internet, école et famille »35 fait le point sur le développement d'Internet en France (Bernard Benhamou revient notamment sur les origines de la « fracture numérique ») et sur la manière dont le réseau pourrait être utilisé dans des initiatives pédagogiques fortes. Il ne s'agit plus seulement de faire du PC une aide à l'enseignement, mais de donner naissance à des projets collaboratifs.

Le rapport aboutit à l'énoncé de 28 recommandations portant sur l'aide à l'appropriation de l'Internet, l'harmonisation du Web public, Internet à l'Ecole (et le fameux projet Proxima), et enfin les moyens de développer les accès publics à Internet.
Nous ne reviendrons ici que sur deux points qui nous ont paru en lien direct avec notre projet : le projet Proxima, et tout ce qui concerne l'utilisation de la syndication et des weblogs.

Le cœur du projet Proxima repose sur la création d'une plate-forme collaborative de travail pour les élèves, les parents, les enseignants en charge d'alimenter un méta-réseau. Ce méta-réseau correspondra à la mise en place de bases d'informations de proximité sur Internet qui auront la triple caractéristique d'être permanentes (« elle évoluera avec les besoins des acteurs scolaires »), auto-entretenues (afin de créer un investissement actif de la part des communautés éducatives) et évolutives (tant dans les technologiques que dans les thématiques). Proxima reposera sur l'agrégation de projets locaux. Bernard Benhamou recommande que ce soit des comités pédagogiques régionaux qui valident la nature des contenus diffusés sur Proxima, tandis qu'un comité scientifique national sera en charge des choix technologiques.

Et comment assurer la mutualisation du contenu du projet Proxima autrement que par la syndication ? Dans son rapport, Bernard Benhamou revient sur la structuration de l'information engendrée par la description de contenus avec le langage XML :

« L’une des principales applications de la structuration des informations avec le langage XML est liée au développement des technologies de « syndication ». En permettant de mutualiser la création et la diffusion de contenus, ces technologies modifient en profondeur la manière dont les sites web sont conçus.[...]
La mutualisation des contenus élaborés localement en effectuant le passage d’une logique d’information « en silos » à une logique « de flux » permettra de diminuer la redondance des informations diffusées sur Internet par les collectivités locales. Dans le domaine de l’Internet public, cela évitera de reproduire des travaux déjà effectués par d’autres structures et cela permettra d’allouer les ressources humaines à la production de nouveaux contenus et de nouveaux services. »

Voilà une explication qui montre, à elle seule, tout l'intérêt de la syndication.
Bernard Benhamou y revient dans l'annexe technique II, intitulée Des « silos » aux flux d'informations : weblogs et syndication. Le lecteur y apprend l'origine du terme « syndication » :

« Le terme anglais de « syndication » a été utilisé à l’origine dans le monde de l’audiovisuel pour désigner la diffusion d’un même contenu sur des supports différents et sous des formes variables. »

Tout l'intérêt de cette annexe est de bien mettre en évidence le rôle majeur que va jouer la syndication dans la mise en place de plate-formes d'informations :

« Avec la syndication, l’« unité » ou la « brique élémentaire » d’information n’est plus la page web mais le flux d’information. La page web devient alors la combinaison de plusieurs flux d’informations qui peuvent être élaborés localement ou par un réseau de contributeurs distants. Ces technologies, en mutualisant la création et la diffusion de contenus, permettent d’assurer aux usagers l’accès à des contenus à la fois fiables et renouvelés. La constitution de sites d’informations locaux est ainsi facilitée et il devient possible d’éviter que des pans entiers d’un site ne deviennent obsolètes faute de mises à jour. Le renouvellement des informations est en effet l’un des facteurs fondamentaux pour la fidélisation des internautes. Il est alors possible de compléter l’offre d’information ou de service d’un site en faisant figurer en même temps et sur une même page des informations locales et des informations régionales ou nationales. »

L'utilisabilité de la syndication sur diverses plate-formes (comme les agrégateurs ou même les téléphones portables) promet un bel avenir à cette nouvelle technologie :

« L’évolution d’une structure en silo vers une structure de flux d’informations a aussi pour avantage de rendre ces informations accessibles sur différentes plate-formes (en particulier des systèmes mobiles) et plus seulement sur des ordinateurs personnels. Sur les ordinateurs eux-mêmes de nombreuses applications existent déjà pour visualiser des flux d’informations en dehors d’un navigateur Internet classique (voir la liste des « lecteurs RSS »). L’intérêt pour les acteurs publics de respecter ces nouveaux standards de diffusions des contenus est de pouvoir utiliser les nouveaux outils logiciels qui tirent parti des informations structurées avec ces formats. »

3.Cahier des Charges du projet

N° de Projet : 11 Le 09/10/2003

Etude du concept de « weblog »

1- Objet
Ce document constitue le cahier des charges fonctionnel d’une étude proposée par Alix POTET et Jean-Yves Stervinou visant à analyser les nouveaux moyens de création et de diffusion d’information que constituent les weblogs et de nouvelles technologies telles que la syndication.

2- Contexte
A l’heure actuelle, il existe plus de trois millions de weblogs recensés dans le monde. Ce nombre est en croissance exponentielle ; en effet, de plus en plus d’internautes créent leur weblog comme, avant, on créait une page personnelle. D’autre part, nombreux sont les professionnels de l’informatique qui se servent d’un weblog comme d’une « vitrine » ou d’un outil de veille technologique.
De nombreuses entreprises et écoles s’intéressent d’ores et déjà à la manière dont elles pourraient utiliser les weblogs. Ainsi l’université de technologie de Troyes (http://utt.leweblog.com/) et l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau (http://www.esc-pau.fr/weblog/) se servent de weblogs pour donner une meilleure visibilité à leur actualité. L’Ecole Centrale de Nantes pourrait-elle aussi, dans un cadre qui reste à préciser, recourir à ce nouveau média ?

3- Exigences
3.1. Spécification des besoins
L’étude demandée devra définir les termes propres aux weblogs et aux technologies associées. Une importance toute particulière sera accordée au concept de « syndication ». Dans un second temps, il s’agira de tester plusieurs solutions existantes de gestion de weblogs (communément appelées CMS, pour Content Management System), ainsi que d’analyser le fonctionnement précis de l’une d’entre elles. Enfin, le projet devra mettre en évidence l’intérêt éventuel du concept de weblog et ses utilisations possibles dans le cadre de l’Ecole, voire dans le cadre de l’Intergroupe des Ecoles Centrales.

3.2. Caractéristiques exigées
L’étude devra aboutir sur la rédaction d’un rapport pouvant servir de référence et être mis à disposition des élèves de l’Ecole. Ce rapport devra contenir :
une présentation des weblogs, comportant quelques exemples de weblogs existants, détaillant l’intérêt du concept, et revenant sur les initiatives pédagogiques déjà menées ;
la signification des termes rattachés au concept de « weblog » ;
un banc d’essai comparatif de quelques-uns des outils destinés à développer des weblogs ;
l’analyse du fonctionnement de l’un de ces outils ;
une présentation des utilisations possibles des weblogs dans le cadre de l’Ecole
Une maquette d'un « weblog » utilisable dans le cadre de l'Ecole Centrale de Nantes devra être réalisée.

4- Assurance de la qualité : spécification du programme de qualification
La pertinence des solutions envisagées sera vérifiée auprès de Mme POTET et de M. STERVINOU au cours d’entretiens pendant lesquels des réorientations pourront être envisagées.

5- Livraison, délais et planning
Le rapport et la maquette de weblog seront remis pour la fin décembre.
Ce projet donnera lieu à une soutenance dont la date reste à fixer. Pour le planning : voir annexe.

4.Rapports d’avancement

3-1 : Rapport du 10 octobre 2003

Travail effectué :

Nous avons rencontré Alix Potet, responsable de notre projet, lundi 6 octobre afin de délimiter le sujet et d'en préciser les objectifs. Nous avons aussi pris contact avec Jean-Yves Stervinou, co-encadreur, et avons eu l'occasion de discuter par email, des développements possibles à faire autour de ce projet.

Sur la base de ces échanges avec Mme Potet et M. Stervinou, nous avons pu définir un cahier des charges et un planning prévisionnel. Ceux-ci ont été validés auprès de Mme Potet. Les objectifs identifiés pour ce projet sont les suivants :
- étudier le concept de weblog, présenter des exemples de weblogs existants, détailler l'intérêt du concept, et revenir sur les initiatives pédagogiques déjà menées ;
- donner une définition des principaux termes rattachés aux weblogs ;
- réaliser un banc d'essai comparatif de quelques uns des outils utiles pour développer un weblog ;
- analyser le fonctionnement de l'un de ces outils ;
- envisager les utilisations potentielles des weblogs dans le cadre de l'Ecole

Nous avons commencé des recherches sur les termes liés aux weblogs.

En accord avec Jean-Yves Stervinou et Alix Potet, nous avons décidé d'ouvrir un weblog de suivi de projet. Ce weblog nous permettra de tester l'intérêt des weblogs comme outil de suivi de projet, tout en nous permettant d'avoir un retour sur le travail que nous effectuons. En effet, l'un des fonctionnalités de nombreux weblogs est de permettre aux visiteurs de laisser des commentaires à propos des textes publiés. Nous comptons donc profiter des remarques des personnes qui liront ce weblog pour nous assurer que les définitions que nous élaborerons sont les plus pertinentes possibles. Cette mise en abîme nous permettra d'avoir davantage de recul sur notre travail et de confronter éventuellement nos choix et conclusions à d'autres points de vue.

Nous avons déjà crée ce weblog, accessible à l'adresse http://joueb.com/planetes/.
Mme Potet et M. Stervinou se sont déclarés satisfaits de la mise en place de ce weblog.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- Continuer notre collecte d'informations autour des weblogs ;
- Poursuivre le travail de définition des termes et technologies associées ;
- Définir la liste des solutions de création de weblog qui devront être testées au cours du projet, et rencontrer Jean-Yves Stervinou afin d'en discuter ;
- Continuer d'assurer le suivi du projet sur le weblog dédié.

Temps de travail pour le binôme : 11h


3-2 : Rapport du 17 octobre 2003

Travail effectué :

Cette semaine, nous avons continué notre travail sur la définition des concepts liés aux weblogs. Nous avons notamment étudié en détails la syndication de contenu, qui permet la publication d'information sur un site Internet d'informations provenant d'un autre site. Les utilisations possibles de la syndication sont nombreuses.

Par ailleurs, nous avons rencontré Jean-Yves Stervinou, co-encadreur du projet. Au cours d'un long entretien, nous avons pu esquisser des pistes de développement à creuser dans les semaines qui viennent : bien mettre en évidence les spécificités des weblogs par rapport à des forums ou des lettres de diffusion, montrer leurs avantages, évoquer l'usage qui peut être fait de la syndication dans le cadre de weblogs installés dans une école, etc.

Enfin, nous avons arrêté la liste des solutions de création de weblogs que nous allons tester dans les semaines qui viennent, et commencé la phase de tests avec les outils les plus abordables.

En outre, nous avons continué notre travail de veille technologie sur les weblogs, qui peut être consulté en permanence sur notre weblog de suivi de projet : http://planetes.joueb.com. Nous alimentons régulièrement cette page avec de nouvelles informations.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- continuer le travail de définition des termes liés aux weblogs et poursuivre la veille technologique autour des weblogs ;
- résumer les grandes idées, en rapport avec les weblogs, contenues dans le rapport Proxima de Bernard Benhamou ;
- continuer les tests des différentes solutions de création de weblog.

Temps de travail pour le binôme : 11h


3-3 : Rapport du 24 octobre 2003

Travail effectué :

Cette semaine, nous avons poursuivi nos recherches sur les weblogs, leurs fonctionnalités et leur utilisation possible dans le cadre de projet plus vastes.

Ainsi, comme prévu, nous avons lu le rapport "Internet, école et famille" commandé par Xavier Darcos (ministre délégué à l'Enseignement Scolaire) et Christian Jacob (ministre délégué à la famille) à Bernard Benhamou, maître de conférences à l'Institut de Sciences Politiques de Paris. Ce rapport évoque l'intérêt de la syndication dans des initiatives pédagogiques fortes. Nous avons résumé, sur notre weblog de suivi de projet (http://planetes.joueb.com) les parties du rapport "Internet, école et famille" qui nous semblaient les plus pertinentes pour notre projet. Nous avons écrit à M. Benhamou afin de savoir s'il avait des conseils à nous donner concernant l'angle d'attaque de notre projet.

En matière de recherche "technologique", nous nous sommes penchés, cette semaines, sur les fonctions de "pingback", de "trackback" et de "lien croisé". Ce travail fera l'objet d'un résumé sur notre weblog de projet.

Nous avons également continué les tests sur les outils de création de weblogs et défini une liste de critères de jugement et de notation nous semblant pertinents.

Enfin, nous avons convenu, avec Alix Potet et Jean-Yves Stervinou, de la forme que prendrait la maquette à présenter à la fin du projet : il s'agira de montrer que les weblogs ne sont pas attachés à un outil, à une "marque". Pour cela, nous présenterons trois ou quatre weblogs différents, développés avec des Content Management System différents. Et, pour montrer tout l'intérêt de la syndication, nous montrerons comment l'information figurant sur ces weblogs peut ensuite être centralisée sur une seule et même page Web, et dans un seul et même flux RSS. Nous avons commencé nos recherches techniques afin de voir comment cela pourrait être implémenté concrètement.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

Vacances.

Travail à réaliser la semaine suivante :

- continuer le travail de définition des termes liés aux weblogs et poursuivre la veille technologique autour des weblogs ;
- travailler sur les implémentations possibles de la maquette à rendre en fin de projet afin de pouvoir choisir assez vite une solution pour le développement final ;
- continuer les tests des différentes solutions de création de weblog.

Temps de travail pour le binôme : 12h


3-4 : Rapport du 07 novembre 2003

Travail effectué :

Nous avons passé beaucoup de temps sur la conception et le développement de la maquette à rendre avec le projet. L'objectif de cette maquette est d'illustrer l'intérêt de la syndication, tout en montrant que ce concept (ainsi que celui de weblog) n'est pas associé à une solution, une marque spécifique. Nous avons ainsi crée 4 weblogs avec 4 outils différents, et notre but était de mutualiser le contenu de ces 4 sites sur une seule et même page Web. A l'heure actuelle, nous avons terminé la phase de conception et de codage de la maquette. Il reste différents tests à effectuer, mais elle est d'ores et déjà visible sur http://planetes.levillage.org/agregateur/. Tout au long de la création de cette maquette, nous avons communiqué fréquemment par mail avec Jean-Yves Stervinou dont les conseils nous ont permis de coller le mieux possible aux spécifications du projet.

Nous nous sommes aussi penchés sur la question de la sécurité et de la protection éventuelle de weblogs privés ; des fichiers .htaccess semblent un bon moyen pour restreindre l'accès d'un weblog à une certaine catégorie de visiteurs.

Par ailleurs, nous avons continué les tests d'outils de création de blogs auto hébergés, et commencé les tests d'outils nécessitant d'être installés sur un serveur Web personnel. Cela nous a permis de commencer à effectuer une comparaison "objective" des différents outils testés., sur le plan des caractéristiques et de la facilité d'utilisation.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- continuer de tester la maquette et la présenter à Mme Potet pour accord ;
- commencer l'analyse d'un des outils permettant de créer un weblog ;
- terminer les tests des outils utilisant un serveur Web personnel ;
- terminer la comparaison, sur le plan des caractéristiques et de la facilité d'utilisation, des différents outils testés.

Temps de travail pour le binôme : 28h


3-5 : Rapport du 14 novembre 2003

Travail effectué :

Nous avons finalisé la maquette du projet (agrégateur qui rassemble les informations provenant de plusieurs weblogs différents ; visible à l'adresse http://planetes.levillage.org/agregateur/). Nous avons notamment opéré des tests pour vérifier que cette maquette fonctionnait aussi bien lorsque le nombre de flux agrégés était petit que lorsqu'il devenait plus important (de l'ordre de 30).

Cette maquette, après avoir été acceptée par Jean-Yves Stervinou, a été présentée à Mme Alix Potet qui s'est déclarée très satisfaite du résultat. Nous pouvons donc considérer la réalisation de la maquette comme terminée (les étapes de conception/développement/test/recette ont été effectuées et validées).

Nous avons également terminé l'ensemble des tests effectués sur les outils de création de weblogs choisis, afin de les comparer selon la liste de critères que nous avions prédéfinie.

Nous continuons de mettre à jour régulièrement notre weblog de suivi de projet, http://planetes.joueb.com, pour détailler notre démarche.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- estimer la taille d'espace-disque pour les bases de données d'un weblog de suivi de projet par exemple ;
- commencer la rédaction du rapport de projet ;
- commencer à réaliser le rapport de fonctionnement d'un outil de création de weblog (b2 à priori).

Temps de travail pour le binôme : 20h


3-6 : Rapport du 21 novembre 2003

Travail effectué :

Nous avons commencé à analyser le fonctionnement détaillé de l'outil de création de weblog b2, dans l'objectif d'en réaliser une synthèse.

Nous avons également commencé à travailler sur le rapport final du projet ; nous avons arrêté un plan. Nous avons soumis ce plan à Jean-Yves Stervinou qui l'a accepté. Le rapport comprendra trois grands axes : dans la première partie, nous présenterons les weblogs et la syndication ; dans la seconde partie, nous nous concentrerons sur le test des différents outils de gestion de weblogs et la présentation détaillée d'un de ces outils ; enfin, dans la dernière partie, nous reviendrons sur les utilisations possibles des weblogs dans le cadre de l'école et expliquerons notre démarche quant à la mise au point de la maquette du projet.

Nous avons débuté la rédaction de ce rapport.

Par ailleurs, nous avons pris contact avec M. Mario Asselin, directeur de l'Institut St Joseph, pour avoir de plus amples renseignements sur son expérience de déploiement de weblogs dans un milieu éducatif. Nous avons ainsi pu conforter notre étude concernant la taille d'espace-disque à réserver pour, par exemple, un weblog de suivi de projet.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- continuer l'analyse du fonctionnement b2 ;
- continuer la rédaction du rapport de projet ;

Temps de travail pour le binôme : 15h


3-7 : Rapport du 28 novembre 2003

Nous avons poursuivi l’analyse de l’outil de création de weblogs b2. Nous avons terminé l’analyse d’ensemble de ce programme.

Nous avons continué notre travail sur le rapport de projet. Nous avons terminé la partie de présentation générale des weblogs et de la syndication. Nous nous penchons désormais sur les explications relatives à la mise au point de la maquette.

Par ailleurs, nous continuons notre travail de "veille" sur les weblogs, travail mis en ligne sur notre weblog de suivi de projet (http://planetes.joueb.com).

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- terminer l’analyse de b2 ;
- continuer la rédaction du rapport de projet ;

Temps de travail pour le binôme : 11h


3-8 : Rapport du 05 décembre 2003

Travail effectué :

Nous avons terminé l'analyse du fonctionnement de b2, outil de gestion de weblog.
Nous avons poursuivi la rédaction du rapport de projet, en détaillant la démarche adoptée pour la réalisation du weblog de suivi de projet et de la maquette d'agrégateur. Il nous reste à peaufiner ce rapport (amélioration de l'introduction et de la conclusion, intégration des annexes).

Par ailleurs, nous avons téléphoné à M. Bernard Benhamou, professeur à l'IEP, et responsable du rapport Internet, école et famille commandé par Xavier Darcos.

M. Benhamou nous a confirmé que les initiatives de mise en place de weblogs au sein d'écoles et d'université était encore marginale et ne demandait qu'à se développer. Il a insisté sur le fait que pour qu'un projet autour des weblogs et de syndication soit fructueux, il faut une participation collective et/ou des gens motivés.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- finaliser le rapport de projet ;
- préparer la soutenance de projet ;

Temps de travail pour le binôme : 12h


3-9 : Rapport du 12 décembre 2003

Travail effectué :

Nous avons terminé le rapport de projet. Nous l'avons remis à Alix Potet et nous en avons adressé une copie à Jean-Yves Stervinou. Par ailleurs, en vue de la soutenance de projet qui aura lieu la semaine prochaine, nous avons préparé les diapositives PowerPoint qui nous serviront de support.

Travail à réaliser la semaine prochaine :

- faire une répétition de la soutenance de projet avant le jour J ;

Temps de travail pour le binôme : 10h
5.Principaux scripts de Feed on feeds remaniés pour la réalisation de la maquette d’un agrégateur en ligne

4-1 : Fichier index.php gérant l’affichage de l’agrégateur
[...]
4-2 : Feuille de style assurant la mise en page de la page index.php

Cette feuille de style est une version modifiée du code crée par Rob Chandanais et adapté par Dean Peters pour b2. Nous avons retouché cette page afin qu’elle corresponde à nos besoins dans le cadre de la maquette.

4-3 : Fichier rss.php assurant la génération du flux RSS « fusionné », créée à partir des flux RSS des weblogs auxquels l’utilisateur est abonné


5.Liste des personnes s’étant faites l’écho du projet

Beaucoup de webloggers ont contribué à donner une visibilité à notre projet en en parlant sur leur propre site. Nous tenons à les remercier chaleureusement pour s’être faits l’écho de notre travail. Voici une liste (non exhaustive) des weblogs sur lesquels ce projet a été évoqué.

Mario tout de go (Mario Asselin)
http://carnets.ixmedia.com/mario/

Corinne News
http://cotte.joueb.com/news/231.shtml

30 Minutes sur la Plage (Biz/Stéphane Gigandet)
http://joueb.com/101/news/181.shtml
http://joueb.com/101/news/183.shtml
http://joueb.com/101/news/187.shtml
http://joueb.com/101/news/192.shtml

L'Oeil de Mouche (Mouche/Delphine Dispa)
http://mouche.joueb.com/news/210.shtml
http://mouche.joueb.com/news/222.shtml
http://mouche.joueb.com/news/238.shtml
http://mouche.joueb.com/news/249.shtml

IokanaaN (Jean-Julien Claudon)
http://60gp.ovh.net/~iokanaan/blog/archives/000318.php

Le Bâton de Marche (Merriadoc)
http://merriadoc.blogspot.com/2003_10_01_merriadoc_archive.html#post106580311014507120
http://merriadoc.blogspot.com/2003_10_01_merriadoc_archive.html#post106640768908461125

mediaTIC (JLR/Jean-Luc Raymond)
http://mediatic.blogspot.com/2003_10_01_mediatic_archive.html#106556802269230542
http://mediatic.blogspot.com/2003_10_01_mediatic_archive.html#106597950266243733
http://mediatic.blogspot.com/2003_10_01_mediatic_archive.html#106599555523249520

.Conforme (Philippe Janvier) http://conforme.phidji.com/index.asp?2003_10_12_publiclog_archives.asp#log106634086459390444

Znarf Infos (François Hodierne) http://upian.net/znarf/carnet/

Weblog de Yann Dupuis http://www.yanndupuis.dyndns.org/default.asp?view=10

Sans Filtre (François Granger) http://sansfiltre.joueb.com/

Divers (François Granger) http://www.fgranger.com/divers/archives/000253.html

L'Ephéméride de Ndeko (Ndeko/Pascal Grouselle) http://perso.wanadoo.fr/pascal.grouselle/blog/arc20031001..htm#BlogID167

Bebedjia http://www.afrique-web.net/blog/blocnotes.php?itemid=491

Spirolatic (Stéphanie Booth) http://spirolattic.net/UltimateWebloggingSystem

Vol de Mots (Etolane) http://voldemots.blogspot.com/

Tempêtes et verre de toaka gasy : "[ 00:11 ] L'école du blogMorgan Magnin et Christina Pasteur concluent un travail d'école sur les blogs :"

mediaTIC - actualite du blog et des blogs : "Travail imposant de Morgan Magnin et Christina Pasteur de l'Ecole Centrale de Nantes avec le rapport mis en ligne : Etude du concept de weblog avec lequel il faudra désormais compter."Les weblogs et la syndication remettent l’Internaute au cœur du processus de création de richesses sur Internet. Le réseau "

Pas de Word ...

Joueb.com - Joueb.com, la solution la plus facile et qui a le plus de fonctions : "Christina Pasteur et Morgan Magnin de l'Ecole Centrale de Nantes ont mis en ligne le rapport de leur etude sur les weblogs sur Planetes, le weblog de suivi de ce projet de debut d'annee d'option informatique. Il comporte une excellente introduction aux weblogs et a la syndication, et des perspectives d'utilisation au sein d'une ecole ou d'un groupe d'ecole par exemple :"

Embruns > Notes du carnet > MovableType : installer MT sans mal de tête : "Note #1. Citation du rapport “Etude du concept de weblog” de Morgan Magnin et Christina Pasteur, tableau page 25, à propos de MT : “Très difficile à installer, mais très complet.”"

L'école du blog : Tempêtes et verre de toaka gasy : "[ 00:11  ] L'école du blogMorgan Magnin et Christina Pasteur concluent un travail d'école sur les blogs :"

Le 13ème blog: mars 2004 Archives : "Ce premier billet vous explique donc comment treize.org va évoluer dans l'immédiat. Le choix de Movable Type (MT) fut fait à la lecture de différents blogs glanés ça et là sur le web, et à la lecture du rapport de Morgan MAGNIN et Christina PASTEUR sur le thème Etude du concept de "weblog"."

Search: la-grange qu'est-ce qu'un carnet : "13. Planètes - Mise en ligne du rapport de projet... la syndication. 1.Les weblogs. 1-1 : Le concept de weblog. Qu'est-ce qu'un ... "

Embruns > Movable Type > Movable Type : installer MT sans mal de tête [v : "Note #1. Citation du rapport “Etude du concept de weblog” de Morgan Magnin et Christina Pasteur, tableau page 25, à propos de MT : “Très difficile à installer, mais très complet.”"

Dogpile - Web Search: filtre pdf openoffice : "Planètes - Mise en ligne du rapport de projet...on peut avoir une version PDF ? OpenOffice permet de creer des PDF gratis. "

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